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Life in plastic, it’s fantastic – 8 avril 2018

Le matin, départ pour l’aéroport. Voyage Hanoï-Saigon en un peu moins de deux heures à bord de Vietnam Airlines.

À l’arrivée, c’est la bouffée de chaleur. Et dire que nous ne sommes qu’en avril. A se demander comment les gens survivent ici en plein été.

Après nous êtres installées à l’hôtel, nous partons à l’aventure dans la ville. Oh, un petit parc, on pourrait s’y asseoir un instant pour laisser notre corps s’habituer à la température.

Nous sommes abordées par des adolescents « Can you answer a few questions for a school project » ? Bien sûr.

À peine 100 mètres plus loin, ce sont des enfants qui nous abordent. Ils ont des t-shirts marqués « We learn English – Talk to us ». Et là, ils s’en donnent à coeur joie ! Après 20 bonnes minutes de conversations, sourires, photos, nous continuons notre chemin en direction d’un autre parc.

Là, à peine assises, c’est deux jeunes qui nous abordent. « Can we practice our English with you ? » Comme j’en avais un peu marre, j’ai dit qu’on avait peu de temps, mais finalement nous avons bavardé pendant près de deux heures et nous nous sommes quittés après avoir échangé nos pages Facebook. Quel délice que de pouvoir aborder multitude de sujets et d’en sortir enrichis.

Quelques réflexions en vrac

  • Ces jeunes ne passent pas leurs dimanches à se reposer ou à jouer, ils travaillent leur anglais. Ils abordent les touristes sans peur, avec un grand sourire. Et visiblement ça fonctionne !
  • Lorsqu’on me demande de raconter mon voyage en Corée du Nord, rapidement on en arrive au fait qu’on n’a pas de contact avec les locaux vu que les guides nous imposent toutes les visites, les hôtels, restaurants, nous font monter ou descendre du bus à des endroits bien déterminés. Mais… c’est exactement pareil dans le voyage organisé que je fais en ce moment. Et si nous n’avions pas décidé de nous éloigner du groupe pour partir à l’aventure, nous n’aurions jamais croisé de locaux, et n’aurions jamais pu parler avec eux.
  • Non. Je ne voyagerai plus ainsi. C’est la première et la dernière fois que je cède à la facilité du tour organisé. Je ne supporte pas les grands groupes. Nous ne mangeons que dans des restaurants assez grands pour tous nous accueillir, c’est à dire des restaurants où les seuls clients sont des occidentaux. Les hôtels choisis sont magnifiques, des 5 étoiles de chaînes internationales avec tout confort. Mais tant qu’à faire, autant que mon argent profite à une compagnie locale plutôt qu’à Pullman et Novotel. Par ailleurs, je déplore que nous nous arrêtions souvent dans des endroits qui, sous prétexte de nous faire découvrir l’artisanat local, sont surtout un bon moyen pour nous faire dépenser. Et ça marche !! Sur une trentaine de participants, la grande majorité ressort qui avec des bijoux, qui avec des babioles. Ma foi, c’est peut-être bien une des raisons qui font que le voyage est si bon marché. Car lorsque j’additionne le prix des vols, y.c. les vols internes, tous les repas, les nuits dans de beaux hôtels, je ne comprends pas comment j’ai payé si peu. Est-ce qu’il y a une ristourne des commerçants envers l’agence de voyage ?
  • Le plastique, quelle plaie ! En chemin vers la baie d’Halong en particulier, on ne peut pas ne pas voir les détritus qui jonchent la campagne, qui s’amoncellent le long de la route. Il s’agit principalement de sacs, d’emballages et de bouteilles de pet. En parlant avec Tuan et Mihn, c’est un sujet qui est venu sur la table. Alors qu’en Suisse, comme dans beaucoup de pays occidentaux, on commence à avoir conscience du problème et qu’on tente de limiter les emballages, ici le règne du sac plastique ne semble pas avoir de limites. Et bien sûr, ça se retrouve dans la rue, dans la campagne, dans les rivières, dans l’océan.

Jeudi 15 février – Fonds insuffisants

Les lieux de culte, du moins ceux proches de la médina, sont réservés aux croyants et les touristes tels que moi n’y sont pas les bienvenus. En revanche, la Medersa Ben Youssef   peut se visiter. C’est bien ma veine, j’y trouve porte close pour cause de travaux.

Cap au sud, direction les Tombeaux Saadiens  pendant que le jour est encore jeune et les touristes endormis. On fait la queue pour jeter un œil sur les magnifiques salles qui abritent les tombeaux. Entrée payante, mais très bon marché, l’équivalent d’un euro.

Tout proche se trouve le Palais el Badi.  L’entrée est également payante, elle coûte 10 ou 20 dirhams, mais si vous avez le malheur de tomber sur le même employé que moi, prévoyez des pièces. Il prétendait ne pas pouvoir me rendre la monnaie sur 200 dirhams. Alors j’ai attendu, laissant passer des touristes qui payaient, eux, avec des coupures plus petites, en observant l’échange. Lorsqu’il était clair qu’il ne pouvait plus refuser ma coupure, vu qu’il venait d’encaisser sous mes yeux de quoi me rendre la monnaie, il m’a enfin vendu mon billet d’entrée non sans m’avoir dit qu’il nous connaissait, nous les touristes, on n’a jamais de monnaie. C’est vrai que c’est difficile, si on ne veut jamais nous en rendre !

Bref, le Palais el Badi est un ensemble qui date du XVIeme siècle. Construit par un sultan, comme il se doit, il est en partie détruit. On se promène entre les jardins d’orangers et des bassins. Comme il n’y a pas de salles magnifiques à admirer, pensez à lever les yeux. Je ne sais pas si c’est à cause de la Saint Valentin de la veille, mais les cigognes se sont déjà mises au travail. Elles nichent par dizaines sur les remparts du Palais.

Profitez d’être dans les parages pour vous promener dans le quartier de Mellah, ancien quartier juif de la ville et, si vous ne l’avez pas encore vu, faites un saut au Palais de la Bahia, tout proche.

Comme mon séjour touche à sa fin et que je souhaite ramener quelques souvenirs, je retourne à l’Ensemble Artisanal où j’ai repéré quelques instruments de musique et autres objets que je ne nommerai pas vu que ceux que je laisse à Fribourg lisent religieusement ce blog (du moins j’espère. Interro surprise à mon retour) et que je ne veux pas leur gâcher le plaisir du déballage.

Ça veut dire un passage obligé au distributeur automatique.

  • Fonds insuffisants
  • ?? – changement de carte de crédit
  • Fonds insuffisants
  • ??? – panique à bord et nouveau changement de carte. Oui, j’ai plusieurs cartes de crédit. Bon, je suis Suisse, hein ?
  • Fonds insuffisants.

Et là, une idée, si c’était lui, et non pas moi, qui avait des fonds insuffisants. Je change d’automate et tout se passe à merveille. Ouf. Ma virée shopping est sauve.

Dernier soir à Marrakech, je me poste sur la terrasse du Riad pour profiter du coucher de soleil, mais c’est bien ma veine, le ciel est couvert pour la première fois depuis le début de mon séjour.

Il fait 20 degrés à 18h.

J’appréhende le retour.

Mardi 13 février – STOP, ON REMBOBINE

Arrêtez tout ! On revient au début.

Je ne suis pas venue à Marrakech pour faire du shopping mais pour visiter. Seulement voilà, une bonne partie de la medina et composée de souks ou autres commerces et il est bien difficile de ne pas admirer l’artisanat marocain.

C’est sans doute mon éducation helvète qui parle, mais je ne suis pas à l’aise pour négocier un prix. Surtout que mon pouvoir d’achat suisse rend l’exercice un peu indécent. Malgré ça, je ne veux pas non plus acheter un objet trois fois sa valeur. Je regarde d’un oeil suspicieux mon foulard… vaux-tu vraiment le prix que je t’ai payé ?

Ah…. si j’avais commencé par l’Ensemble Artisanal de Marrakech

C’est tout proche de la Koutoubia, donc de LA Place. Les boutiques y affichent clairement leurs prix, vous voyez des artisans au travail. On ne vous harcèle pas, on prend le temps de vous expliquer ce que vous voulez savoir. Cuir, habits, travail du bois, du métal, l’indispensable bancomat (même si les cartes sont acceptées dans plusieurs boutiques), et petit café où vous pourrez vous restaurer ou simplement boire un thé au safran. Moi qui à la maison ne sucre jamais mes boissons, je commence à m’habituer à ce thé très sucré. La version safranée est également délicieuse. Je testerai à la maison, avec la jolie théière que je me suis offerte.

C’est incontestablement un bon endroit pour votre shopping. Et même si vous préférez les souks, faites-y un tour car vous connaitrez mieux les prix et pourrez marchander en connaissance de cause.

 

Sinon, ce n’est pas tout, j’ai passé une partie de ma matinée à la maison de la photographie qui expose des artistes ayant pris le Maroc comme sujet. Quelques magnifiques clichés, la possibilité d’acheter ou de commander des tirages de vos œuvres préférées. Un petit musée qui vaut le coup d’œil, que vous soyez amateur de photo ou d’histoire. Entrée 40 dinars si ma mémoire est bonne.

 

J’ai voulu aller, dans la ville nouvelle, visiter le jardin Majorelle, mais la file d’attente pour y entrer était de plus d’une heure. J’y retournerai peut-être jeudi, à l’ouverture.

Le lundi 12 au soleil

J’avais lu un article sur les Instagram Boyfriends, ces malheureux compagnons des instagrammeuses, ceux qui doivent trouver le meilleur angle, la lumière flatteuse, le cadre le plus prestigieux pour leur amie.

Ce matin, devant une des portes de la Koutoubia, j’en ai vu un qui se faisait houspiller « mais… on voit trop de sol ! Crois-tu que mes followers s’intéressent au sol ? » Il a dû s’y reprendre à une vingtaine de fois avant que son amie ne s’estime heureuse « Mais à quoi ça sert d’être devant la mosquée si on ne voit pas le minaret ? ». Et encore, heureuse est un bien grand mot. Le contraste entre les moues enjouées qu’elle prenait devant l’objectif le visage hargneux qu’elle adressait à son photographe aurait pu en remontrer à Janus lui-même.

Tout ça pour vous dire que j’ai passé une partie de ma matinée dans les jardins de la Mosquée. Luxe, calme, volupté.

Puis, direction le Palais de la Bahia heureusement encore peu fréquenté ce matin de février. Même si une grande partie du Palais n’est pas ouverte au public, ce qui s’offre à nos yeux est un voyage dans un conte des 1001 nuits. Multiples pièces, portes ouvragées, mosaïques, jardins, vasques… je n’avais pas de guide ni d’attentes particulières et ai pu laisser courir mon imagination. Sachez qu’il y est question de sultans, de vizirs, et bien sûr d’une bien aimée.

Repas délicieux sur la terrasse du restaurant « Un déjeuner à Marrakech »,  qui mérite son nom et retour au Riad. Quoi ? Les températures de février n’imposent pas une sieste ?

Soirée au Café Clock  qui propose des animations. Ce soir c’était contes, en anglais par deux jeunes hommes et un en arabe par un conteur traditionnel de LA place. Vérifiez le site ou la page Facebook  pour connaître le programme du soir.

Burger de chameau, plat trop copieux à mon goût mais plutôt bon. Il est possible d’arriver au Café par des ruelles et passages labyrinthiques, je ne vous le conseille que si vous avez une bonne carte ou un accès à Google Maps. Sinon, tout droit par la Kasbah ! Ça fonctionne aussi mais ça perd de son charme.

Oh, et sinon, j’ai craqué pour une paire de chaussures. Non, pas des babouches, de magnifiques petites chaussures noires rouges noires rouges (bon, j’avoue, j’ai craqué pour deux paires de chaussures) artisanales. C’est dans la boutique Balghim Magic, 82 Rue Kennaria (Riad Zitoune Jadid). Leur page Instagram est quasiment inactive. Dommage. Ils font du très beau travail et je pense emmener loin cette ces petites paires.

Jour 9 – Lundi 30 octobre – Jours tranquilles à Almaty

C’est le jour où je mets mes baskets et je me perds dans la ville.

Longtemps j’ai pensé n’avoir aucun sens de l’orientation. Ce n’est qu’en commençant à voyager que je me suis aperçue que j’avais – à ma petite mesure – le don des pigeons voyageurs. Je peux partir au hasard, mais j’arrive toujours à retrouver facilement mon point de départ.

Dans le cas d’Almaty, ce n’est pas très difficile, le terrain est plat et les routes sont régulières, formant un quadrillage dans lequel on se repère aisément.

Le centre commercial Tsum est recommandé par les voyageurs Tripadvisor pour des achats souvenirs. C’est au troisième étage que vous trouverez des objets traditionnels, petits chameaux, minuscules yourtes en laine ou en cuir, jeux d’échecs, foulards, instruments de musique, bijoux etc. Les boutiques se ressemblent un peu. Parfois vous pourrez payer avec une carte de crédit, mais on préférera toujours du cash (même en rouble, euro ou dollar) et les commerçants sont prêts à consentir à de jolis rabais lors de paiements en liquide.

Le « Geen Market » ou « Green Bazar » vaut le détour, mais il est malheureusement fermé le lundi.

C’est un jour plus détendu que les autres et j’apprécie particulièrement ma solitude retrouvée pour la journée.

Dernier repas en groupe dans un restaurant typiquement Kazakh avec décor et nourriture en rapport. Une petite salle dont le plafond est décoré comme celui d’une yourte nous est réservée.