Marrakech – Dimanche 10 février 2018

Quel merveilleux métier que le mien qui impose une semaine de vacances en plein mois de février.

Juste assez pour filer au sud prendre le soleil.

Et pour mes premiers pas sur le sol africain, à moins de trois heures de Genève, j’ai choisi celle que l’on appelle la perle de l’Atlas, Marrakech.

Le Flightpass est un système d’abonnements. Pour un vil prix, vous choisissez 10 destinations desservies par Swiss, en Europe, au départ de Genève. Oui, je sais, le Maroc n’est pas en Europe, mais bon, s’il est sur la liste des destinations autorisées, je ne vais pas me plaindre ! Me voilà donc à l’aéroport, à regarder quelques flocons fondre en touchant la piste, et à rêver aux tours et détours de la Medina.

Le départ est retardé car il faut dégivrer l’avion. Rassurant ! On gicle je ne sais trop quoi et les ailes se teintent de vert. Trois heures et un voisin encombrant plus tard (non, les accoudoirs ne sont pas individuels. Oui, ils sont censés être partagés. Non, vos coudes ne sont pas agréables dans mes côtes), atterrissage en plein soleil, de quoi faire oublier la grisaille du matin. Passage de douane – lent mais sans souci. Le Riad a fait du bon travail, on m’attend pour le transfert.

Après avoir suivi mon guide dans des ruelles étroites, l’accueil se fait avec biscuits et thé à la menthe (bouillant et sucré).

La journée est déjà bien entamée, mais pas assez pour me garder à l’intérieur, d’autant plus que la place, que dis-je ? LA Place n’est pas très loin. Grouillante de monde, locaux et touristes, bordées de boutiques, elle ouvre sur les souks dans lesquels je me perds. Beaucoup de scènes à photographier, mais il est difficile de s’arrêter sans se faire harponner. Non, je ne suis pas venue pour acheter toutes les babouches, foulards, sacs, théières, tapis, babioles du monde. Non, je ne veux en aucun cas être impolie, mais oui, j’aimerais bien pouvoir prendre en photo ces deux chatons qui dorment dans un plat, sans me sentir obligée par la suite d’acheter toute la boutique.

 

(J’ai tout de même craqué pour un foulard)

Lorsque le soleil descend sur le Minaret de la Koutoubia, je rejoins le Riad (oui, je me suis perdue trois fois dans le dédale – ah il est beau mon sens de l’orientation). Il est tôt et la vie nocturne s’installe à peine sur Jemaa el-Fna, mais j’ai besoin de repos pour affronter les prochains jours, tant l’afflux de bruits, couleurs et odeurs mettra mes sens à rude épreuve.

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