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Balkans – le bilan

Lunch with Nikola

Beaucoup de belles choses, de belles personnes aussi. J’aurai besoin de laisser le temps décanter les souvenirs mais je pense déjà que je garderai principalement le souvenir de mes amis revus à Sofia, la découverte de la ville d’Ohrid et de son lac et l’éclat du dernier coucher de soleil sur Dubrovnik.

Dubrovnik Sunset

 

Je suis également confortée dans mon idée que les destinations les plus touristiques ne sont pas pour moi, et que je devrais me contenter de choisir les chemins les moins fréquentés.

Ohrid

La perle des Balkans

Mon voyage dans les Balkans n’est pas encore terminé que je sais déjà quel est son point culminant.

 

Carte postale

Si la gare routière d’Ohrid ressemble à toutes les gares routières, au fur et à mesure qu’on se rapproche du Lac les bâtiments se font plus beaux, comme contaminés par la splendeur de la nature.

 

Ohrid

Et s’il n’y avait que ça, Ohrid pourrait n’être qu’une station balnéaire comme une autre, rajoutez sa ville ancienne accrochée à la colline, son vieux bazar, ses églises, son théâtre antique, sa forteresse, ses plages, son port de plaisance. Que de richesses, de délices pour les yeux.

 

Théâtre

 

 

 

Forteresse Samuel

Pas étonnant que la région soit habitée depuis des millénaires, tant elle a à offrir.

Taisons-nous et laissons parler les images.

Ohrid

 

Et quand vient le soir

Lac Ohrid

Drôle de Macédoine

Il y a fort longtemps, étudiante, je faisais régulièrement le trajet de Genève à Sion en train. Je me souviens d’un homme âgé qui avait manqué son arrêt, plongé qu’il était dans sa lecture.

Avide de bonne littérature, je m’étais contorsionnée le plus discrètement possible pour arriver à lire le titre de cet ouvrage au pouvoir si captivant. L’usage du Monde – Nicolas Bouvier. A peine dans la capitale valaisanne, j’avais remonté l’avenue de la Gare presque jusqu’à la Planta où je savais trouver une librairie. Existe-t-elle encore ?

A mon tour je m’étais plongée dans le récit du bourlingueur et de son ami peintre.

Il ne m’en restait plus que quelques souvenirs épars et des impressions diffuses lorsque j’ai racheté l’usage du monde en vue de ce tour des Balkans.

Bien sûr, mon voyage en avion et bus climatisés n’a que peu à voir avec les pérégrinations des deux complices en Fiat usée, mais elles ont eu le mérite d’éveiller en moi l’envie de sentir l’odeur du melon que Bouvier décrivait si bien.

En parlant d’odeur, j’ai pu découvrir celle de la terre qui s’humidifie sous l’averse à Sofia, et aussi celle qui suit l’ondée à Skopje, premier arrêt après la capitale bulgare. Pour la première fois, j’expérimente les trajets en bus de ligne. 30 euros entre les deux capitales. Mon voyage en train depuis Fribourg pour aller à Zurich prendre l’avion me coûte plus cher.

Je craignais des températures caniculaires pour ce séjour mais pour l’instant, j’ai plutôt tendance à regretter mon parapluie ou un feu de cheminée. Ma tentative de voyager avec le strict nécessaire est punie ! Pas de parapluie, pas de sweater, pas de capuchon….pas de bras, pas de chocolat. Mais nous sommes en été et l’odeur du melon flotte discrètement.

Skopje

Skopje. Il n’y a peut-être qu’à la Havane où le sordide côtoie le sublime de si près. Et encore… sublime…. je ne sais pas si c’est le mot. La Place de Macédoine est neuve, bordée de statues et baignée de jeux de lumières dont on ne peut qu’apprécier le kitch. Faut-il vraiment se constituer une statuaire artificielle pour raviver la flamme nationale ? J’ai cru comprendre que beaucoup de macédoniens se plaignent des centaines de millions d’euros dépensés dans si peu de mètres carrés alors qu’ailleurs dans la capitale ou dans le pays, on aurait bien besoin d’un coup de main pour créer ou rénover des infrastructure.

Mais qui suis-je pour leur dire comment dépenser leur argent ? Not my circus, not my monkeys.

 

Skopje

Alors qu’en 10 minutes, montre en main, et à pied, on passe du centre ville à une sorte de banlieue grise et recouverte de graffitis, le sentiment d’insécurité ne croît pas. Aucun souci à regagner mon hôtel, seule, alors que la nuit est tombée depuis bien longtemps.

La vie – enfin, la nourriture – y est extrêmement bon marché pour un portefeuille helvète. Les taxis tenteront peut-être d’arrondir leurs fins de mois sur votre dos en oubliant de démarrer le compteur, mais si vous leur demandez de le mettre « meter meter please» et exigez une quittance « ticket, ticket please », vous vous en tirerez à peu de frais.

 

Skopje

Le Wifi gratuit était proposé dans tous les établissements publics où je me suis arrêtée.

Faut-il aller à Skopje ? Absolument, pourquoi pas ? Dégustez une bière artisanale en descendant de la forteresse à la « Old Town Brewery » et écouter battre le coeur de la cité sur la place de la Macédoine, de jour comme de nuit.

 

Skopje

Du monde aux Balkans

Il y a toute une série de pays par dessus lesquels on saute volontiers à pieds joints.

Depuis notre Europe de l’Ouest, on va à l’autre bout du monde, ou, si on n’aime pas quitter l’Europe, il est de bon ton d’avoir vu le Portugal, l’Espagne, la Grèce.

Mais sur le chemin de la Grèce ou de la Turquie, existent une foultitude de pays. Si Games of Thrones a popularisé l’incroyable Dubrovnik qui se perd tout au sud de la Croatie, plus loin, plus bas, à l’Est, on trouve un amalgame de pays que les plus âgés d’entre nous auraient tendance à mettre dans la catégorie « Pays de l’ex-Yougoslavie dont on ne connaît pas très bien ni les noms ni les frontières ». Pour les plus jeunes, c’est « Ah oui, mon pote Demir vient de par là-bas je crois ». Pour les plus sportifs, c’est la réserve de joueurs de l’équipe suisse de foot.

Comme j’aime sortir des sentiers battus, c’est avec curiosité que je vais goûter un peu de la Bulgarie, de la Macédoine, du Kosovo, de l’Albanie, du Montenegro et de la Croatie. J’ai d’autant plus de curiosité que, parmi les jeunes que je fréquente le long de l’année scolaire, beaucoup viennent de ces pays.

Je ne sais pas trop ce qui m’attend au niveau paysage, cuisine, musique, température. Je me vois déjà me perdre entre les Lek, les Lev, les Denar, les Kunas et les…. Euros.

Comme apéritif, à Sofia, je vais retrouver deux amis, deux vieilles connaissances (oui, je sais, c’est moi la vieille), de quoi bien débuter le voyage.

Lorsque je pars, je fais en général de longues listes de choses à ne surtout pas oublier… et vu que je voyage de plus en plus, je trouve absurde de chaque fois refaire plus ou moins les mêmes.  J’ai décidé de tester une app iPhone, PackPoint pour ne pas la nommer.

On entre la destination (j’ai mis Sofia), la durée du séjour, et s’il s’agit d’un voyage d’affaire ou de loisirs et l’app nous propose une liste qu’on peut, par la suite, personnaliser. J’ai bien ri à sa suggestion d’emmener 5 pantalons, 15 paires de chaussettes, 8 tops.  Si je l’écoute, je dois prendre trois valises.Par ailleurs j’ai trouvé scandaleux qu’elle ne me propose pas des sachets de thé par défaut !  Mais ces quelques détails mis à part, elle m’a proposé une liste plutôt correcte.

Et vous ? Quelles sont vos apps de voyage indispensables ?