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13 août 2018 – Hambourg sur l’Elbe

On dit qu’il faudrait passer sa jeunesse à Berlin pour profiter de l’aspect « ville qui ne dort jamais » et qu’on devrait plutôt passer sa vie adulte à Hambourg et y élever ses enfants.

Est-ce parce que mes propres enfants sont déjà grands ? Toujours est-il que j’avoue une préférence pour la capitale et son aspect un peu plus déglingué, j’ai failli dire un peu moins allemand, ce qui serait un comble !

Ou alors en veux-je à Hambourg pour la première vraie pluie de l’été ? Ou parce que le ciel nuageux m’a empêché de photographier la Philharmonie de l’Elbe sur fond bleu d’azur ?

Foin de mauvaise humeur, la deuxième ville d’Allemagne vaut tout de même la visite. Bien sûr allez vous promener dans le quartier du port, des anciens entrepôts, proches justement de la Philharmonie inaugurée en 2017. Prenez un ticket – c’est gratuit – pour aller vous promener à mi-hauteur du bâtiment, là où le verre rejoint la brique.

Un conseil de repas original ? La Kartoffel Keller (oui, la cave à patate, vous avez bien retenu vos leçons d’allemand) propose moult plats qui mettent à l’honneur la pomme de terre dans un cadre sympa.

Pour dormir, la pension Alpha, à deux pas de la gare est à l’exact opposé des grandes chaînes hôtelières. Le patron, fan de cinéma, garnit les lieux de posters de films qui, pour la plupart, me sont totalement inconnus et propose un accueil et un petit déjeuner aux petits oignons. Bien sûr, on est loin du confort aseptisé des hôtels qui tiennent le haut du pavé sur booking, mais c’est aussi bien de soutenir les petits commerces, non ?

Bien que partiellement détruite pendant la deuxième guerre mondiale, Hambourg ne donne pas l’impression d’une ville neuve car la reconstruction a respecté en partie l’architecture d’origine. 

11-12 août – Berlin est-ouest

Enfin dans un pays dont je comprends la langue ! Enfin, presque.

Le Moxy à Berlin a comme qualité de se trouver juste à côté de l’Ostbahnhof, de la Spree, de la partie du mur qui a été peinte par des artistes talentueux, mais pas que !

Moderne, bien équipé, la literie est parfaite, la chambre peut s’obscursir et elle est absolument silencieuse. C’est un luxe apprécié que de pouvoir s’offrir trois nuits de bon sommeil au milieu du voyage.

Dans cette partie est, Berlin hésite encore entre quelques terrains vagues abritant des campements de marginaux, et une modernité furieuse.

 

La Karl-Marx-Allee – qui ne s’appelait pas ainsi à l’époque – a été détruite pendant la deuxième guerre mondiale et c’est sous le régime communiste qu’elle a adopté le visage qu’elle a encore aujourd’hui. Construite sur le modèle des grandes avenues moscovites elle a accueilli de nombreux appartements où l’ouvrier devait côtoyer le médecin.

Les bâtiments mal entretenus ont dû être en partie restaurés après la réunification.

On y trouve le Cinéma International, le Café Moscou  et surtout… le musée des jeux vidéo où, pour 9 euros, vous pourrez verser quelques larmes de nostalgie devant Pong, les premières consoles, les Ataris d’époque, les arcades. Et oui, vous pourrez même jouer !

Le côté Est de Berlin abrite également des coins propices à la nostalgie tels le restaurant Volkskammer qui entretient une imagerie très « DDR » et sert des plats typiques de cette époque.

Au coin d’une rue, vous trouverez même une statue de Rosa Luxembourg

Bien sûr, pour l’histoire, il faut voir le mur. En revanche, vous pouvez vous abstenir de passer à Check Point Charlie où tout n’est que mauvaise reconstitution et piège à touriste.

En revanche, on ne peut pas manquer le Mémorial.