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29 – 30 décembre – Danser à Rome


Si je résume bien, j’ai vu le Vatican, la Piazza Navona, La Fontaine de Trevi, Le Panthéon, la Place d’Espagne… il ne me manquerait donc plus que… ah bah voilà, Le Colisée !

Je me connecte sur le site officiel et regarde pour acheter mon billet à l’avance. Oh… il faut choisir un créneau horaire ? Prenons le plus tôt possible. Tiens… plus de place ? Alors plus tard. Non plus ? Mais quand ??

Un kilomètre à pieds…

Toute la journée était réservée. Et le lendemain ? (C’est une question rhétorique… le lendemain je rentre chez moi) pareil.

Bon. Ça m’apprendra. J’ai vu, hier, en trainant par-là, que des vendeurs à la sauvette propoient des billets coupe-file spéciaux…. Mais je n’ai pas trop envie de favoriser le marché noir. Et Rome n’est pas si éloignée que je ne puisse imaginer y retourner un jour.

D’autant plus que, voilà, cette ville m’en a mis plein les yeux. Vraiment. C’est une des plus belles. Et j’en ai vues… 

Donc pas de Colisée. Mais alors, que faire ? Ma maman en apprenant ma destination m’avait fait part de ses anciens souvenirs, d’une visite des Catacombes qui était restée dans sa mémoire.

Photos interdites

Ni une, ni deux… c’est parti pour Les Catacombes

Le métro jusqu’au…. Colisée décidément, puis l’autobus 118.

Vous souvenez-vous de la première fois où vous vous êtes senti un peu vieux ? Le jour où un ado vous a vouvoyé ? Où il vous a appelé Monsieur ou Madame ? Et bien moi, dans le 118 jusqu’aux Catacombes, j’ai franchi une étape supplémentaire. Une jeune scoute a voulu me céder sa place assise… (l’impertinente). 

Deux kilomètres à pieds

Va falloir que je rebaptise ce blog « Travellers over 50 » ou « Le voyage pour les vieilles » – (Il y a peut-être un marché à prendre… je vais essayer ces tags !). 

Bon… Les Catacombes… une fois le billet acheté, des files dans lesquelles se mettre selon la langue dans laquelle vous voulez suivre la visite – il n’est pas possible de se passer de guide. Je me mets courageusement devant le petit drapeau français… je suis seule. C’est quitte ou double, soit j’aurai droit à une visite privée soit à une attente interminable. Au bout de quelques minutes, je me décide à partir avec le premier groupe qui parle une langue que je comprends.

Alors oui, c’est intéressant, impressionnant, mais jamais oppressant ou angoissant.

Au sortir des catacombes, le soleil brille presque plus fort. Je décide de rentrer à pied. Il faut dire que c’est le chemin de la voie Appienne et que mes souvenirs d’histoire et de latin me donnent du courage.

Trois kilomètres à pieds

Et puis (l’ai-je déjà dit ?) la ville est tellement belle que je serai heureuse de la traverser le nez en l’air une dernière fois plutôt que dans ses souterrains. 

Passage par la Fontaine de Trevi toujours aussi fréquentée, par la Place d’Espagne tout pareil et petit arrêt sur la place Campo di Fiori et son marché… le temps de marchander un morceau de nougat. 

Arriverderci Roma

Quatre kilomètres à pieds

Et merci à Romain Didier, Benjamin Biolay, Etienne Daho et Renaud pour les titres de chansons.

Campo di Fiori


28 décembre 2018 – Week-end à Rome


Un petit défi : comment voir la Chapelle Sixtine dans les meilleures conditions possibles lorsqu’on n’a pas d’entrée secrète, de passe-droit ou de cape d’invisibilité ?

Et bien c’est possible en se levant tôt (yes, je peux cocher cette case-là) et en prévoyant un petit budget (celle-ci aussi).

Sur mon chemin

Cela se passe ainsi : vous réservez et payez votre billet sur le site, vous arrivez à 7h15 pour un petit déjeuner buffet (copieux, on ne se moque pas de nous), et à partir de 08h, on vous ouvre les portes des Musées du Vatican, avec un audioguide, et donc… l’accès à la Chapelle Sixtine. Notez que les portes ne s’ouvrent au public qu’à partir de 9h, vous avez donc 60 minutes montre en main pour profiter au maximum de ce calme relatif.

Au tout petit matin

Et tout ça pour… 68 euros. Outch. Mais bon… 

Place d’Espagne

J’imagine que si vous visitez hors saison, il est possible de profiter du Musée sans payer aussi cher… mais existe-t-il vraiment une saison basse dans la Ville Eternelle ?

Regarder en paix…

Je vous mets le lien pour toutes les options.

(Et sinon, oui, ça vaut la peine).

Comme la journée est encore neuve, je fonce en métro – facile, bon marché, jusqu’au Colisée – et me retrouve face à des files d’attentes propres à décourager la plus courageuse des touristes. Enfin peut-être pas, mais en tout cas propres à me décourager moi. Tant pis me dis-je… je regarderai s’il y a moyen de réserver en ligne.

Une église au hasard

Profitons de cette magnifique journée pour faire bouger les jambes et voir la ville tranquillement. Merci internet et les applications de cartographie, on peut se perdre en étant sûre de se retrouver. Je retourne lentement vers l’hyper-centre et profite des merveilles sous mes yeux. 

Escaliers du Musée (tout à la fin de la visite)

La place d’Espage, ses escaliers, et, juste en face, les Champs Elysées, enfin non… la Bahnhofstrasse… je veux dire, la rue de toutes les boutiques chères et chic. Celle qui ressemble à toutes les rues des boutiques chères et chics de toutes les grandes villes occidentales. 

Un petit tour au Panthéon, c’est gratuit, et retour au point de départ.  

Sur mon chemin

27 décembre 2018 – Rome en un seul jour…


Oui, je suis matinale et le Vatican est tout proche. À moi la Basilique, la Chapelle Sixtine etc.

Sur la place St-Pierre, je sors mon téléphone pour cocher la case « Vatican » sur mon appli de voyage préférée et je mets dans la file de ceux qui veulent entrer dans la Basilique St-Pierre. Auparavant, je vais monter dans la coupole pour voir la ville d’en haut. Il y a le choix entre entreprendre toute la montée à pied ou faire la moitié en ascenseur. Je suis un peu étonnée de la file d’attente, bien vingt minutes, pour passer les portiques de sécurité

La montée !

On n’arrête pas les braves. Ce sera « a piedi » pour moi, pour deux euros de moins. C’est parti pour 551 marches ! On connaît mon amour des escaliers. Ca tourne, ça tourne, et ça tourne encore, lorsqu’on est dans le dôme, on est heureux d’être de petite taille, mais une fois là-haut, sur le balcon de François… que la vue est belle sur la place St-Pierre et la ville éternelle. 

Le balcon de François

Un bref coup d’œil m’apprend que la file (de 20 minutes) de tout à l’heure à plus que doublé. La descente est plus simple, plus rapide, et mène directement dans la Basilique. Je vous fais grâce des descriptions que vous trouverez en abondance sur des sites dédiés.

Pour visiter la chapelle Sixtine, il faut passer par les Musées du Vatican. Ça tombe bien, j’avais l’intention de m’offrir la visite. Mais pas aujourd’hui. La file d’attente pour arriver jusqu’aux billets s’étend sur plusieurs centaines de mètres.

Je profite des nombreuses heures qui m’attendent pour me promener au petit bonheur la chance dans la ville. Nous sommes en décembre et le ciel est limpide. Il fait doux, proche de 10°. C’est idéal. Et je ne suis pas la seule à le penser. Ils sont des centaines à se presser autour de la fontaine de Trevi.  

Quelques badauds…

Je m’arrête pour manger dans un petit bistrot (Papa’s cafe) et en profite pour tester mon italien. Même s’il est un peu rouillé, l’effort me vaut toutes les attentions du personnel et un verre de Chianti gratuit ! Fallait pas ! Un seul verre et je n’ose plus conduire. Le deuxième me renvoie illico à l’hôtel, heureusement tout proche, pour une sieste de circonstance. 

Ce n’est pas à ce rythme que je pourrai visiter Rome en un seul jour.