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Flightpass – L’heure du bilan

Donc, pour 799 francs dans mon souvenir, Swiss proposait 10 vols en Europe au départ ou à l’arrivée de Genève, à réserver dans les six mois et à prendre dans l’année.

Pour moi, ce furent Dublin, Marrakech, Lisbonne, Nice et Londres.

Trois nouveautés et deux villes déjà visitées auparavant.

Certaines destinations proposées étaient saisonnières, d’autres disponibles seulement certains jours précis. Je n’ai pas réussi à trouver des dates qui me convenaient pour Götteborg ou Stockholm.

Plus habituée aux grands espaces qu’aux virées citadines, cette offre m’a permis des sauts de puces et des belles découvertes.

En vrac :

Il fait drôlement beau à Londres et à Dublin.

Il peut pleuvoir à Lisbonne et à Nice.

Combinée avec des offres de type Very Chic, cette offre permet des sauts de puce avantageux et confortables.

Oui oui, GVA n’est peut-être pas ZHR, mais avec la gare qui arrive directement à l’aéroport, des services très corrects, il n’y a pas de raison de bouder les pistes du bout du lac.. surtout que j’y connais un ATC !

Oui, « notre » Swiss connait aussi des bugs, mais son service client est efficace et rapide.

Donc oui, même avec les quelques restrictions mentionnées, ça vaut la peine d’investir quelques centaines de francs pour voir du pays. Je ne suis décidément pas très douée pour la photo de rue. Et le plus souvent mon boitier reste dans le sac mais il a fait bon user les semelles et changer d’air.

Merci Swiss et le flightpass, ce furent quelques jolis mois.

 

Samedi 30 juin 2018 – London Calling

Un week-end à Londres.

Parce que Londres est une ville que j’avais vu beaucoup trop rapidement, mais dont le ciel azur (!) et la vibration intense m’avaient fait forte impression.

Parce qu’il me reste un vol aller-retour sur mon flightpass.

Parce que Very Chic a justement une offre sympathique.

Et que, j’ai bien vérifié, il n’y a ni l’Eurovision, ni la Coupe du Monde qui s’y déroule.

Bref, les planètes s’alignent.

Premier jour, je laisse mon parapluie au fond de la valise et m’offre une heure de marche jusqu’au point de rendez-vous. J’ai décidé de participer à une visite guidée de deux heures sur les traces des Beatles. London Walks offre des visites à thème et justement ce sujet m’intéresse, à quelques jours du 50ème anniversaire du White Album.

Les tours ont lieu par tous les temps, coûtent 10£ (réductions possibles, enfants gratuits), ne nécessitent pas d’inscription, et durent deux heures.

Choc culturel, il me faut quelques phrases pour m’habituer à l’accent du guide. Nous trottinons d’une endroit à l’autre sur les lieux de tournage de « Hard day’s Night », devant la maison ou John vécut avec Yoko, devant la mairie où Paul s’est marié, et là où il a composé Yesterday. Nous terminons par Abbey Road, son passage piéton, son studio d’enregistrement en passant par une petite boutique nommée Helter Skelter qui vend des magnats et autres objets dans le vent.

Petite pause dans l’après-midi pour voir le match Argentine-France qui ne fut pas avare en buts. Les locaux semblaient partagés entre une certaine francophobie et une argentinophobie certaine. Les Malouines Falklands ne sont pas oubliées !!

En fin de journée, avant Uruguay-Portugal qui ne soulève pas l’enthousiasme des foules, promenade jusqu’à Borough Market qui ferme gentiment ses stands à l’ombre du Shard, puis promenade le long de la Tamise, ses pubs, on longe le théâtre Shakespearien reconstitué, ses artistes de rue…. moment de grâce à l’écoute d’une chanteuse à la voix troublante et son interprétation aérienne de Scarborough Fair.

Ma montre prétend que j’ai marché 15 kilomètres. Je me récompense avec une Guinness.

 

Is this the end of a love affair? Nice 31 mai – 4 juin 2018

J’adore prendre l’avion. Je voyage en classe économique. Je déteste être coincée dans le siège du milieu.

Donc, dès l’ouverture du check in en ligne, je suis sur mon clavier et je me choisis une place couloir ou hublot. Cette fois-

ci ça ne voulait pas passer. J’avais un message d’erreur, que je choisisse l’app ou le site web. Mon numéro de réservation était bon, mais Swiss me renvoyait un message d’erreur et me demandait de m’enregistrer au comptoir.

Bon… pour un vol de moins d’une heure, je supporterai de me retrouver coincée entre deux voyageurs, si tel doit être
mon destin.

Au comptoir, rien à faire, c’est comme si mon billet n’existait pas. J’ai de l’avance, je vais voir Madame Swiss derrière le sien, de comptoir, qui confirme que, bien que j’aie une réservation, aucun billet n’a été émis. Elle ne peut rien faire pour moi, que me donner le numéro de téléphone où on pourra peut-être débloquer ma situation, ou encore me vendre un autre billet, vu que le vol n’est pas totalement  plein.

Au téléphone, j’ai rarement entendu autant d’incompétence. L’employée n’a visiblement jamais entendu parler de flightpass et me répète que j’aurais dû acheter mon billet au moins 48 heures à l’avance. Le fait que j’aie réservé le mien en février déjà n’a pas eu l’air de la convaincre que je l’avais fait il y a plus de 48 heures.

Dialogue de sourd.

Le temps passe.

Je veux partir pour Nice ce soir.

On m’y attend… et pas que mon hôtel. J’ai des amis chers à voir au bord de la Méditerrannée.

J’achète un billet à un tarif méchant, mais je serai dans l’avion.

Avion qui part avec une heure de retard, Swiss et l’aéroport de Genève Cointrin n’y sont pour rien, l’orage rend toutes les opérations dangereuses, et je profite du temps « perdu » pour écrire à Swiss, exposer mon cas, et demander un remboursement du billet acheté en trop.

Me reviennent en mémoire des dizaines d’exemples où des voyageurs ont dû se battre pendant des mois pour obtenir gain de cause. Et, me connaissant, je n’aurai pas ce courage. Je fais déjà mentalement une croix sur quelques centaines de francs. Plaie d’argent n’est pas mortelle.

Dans l’avion, nouvelle déception, les snacks et boissons sont devenues payantes « Easyjet way » et seuls le traditionnel chocolat et une bouteille d’eau sont distribués gratuitement.

Si Swiss bug autant que les autres, se met à facturer autant que les autres, et que son service laisse méchamment à désirer, pourquoi m’obstiner à voler avec cette compagnie ?

Le lendemain matin, j’ai droit à un email d’excuse, à la promesse que le billet me sera remboursé, à l’assurance que le problème ne se répétera pas lors du vol de retour. On me contactera lorsque je serai de retour en Suisse.

Ce qui fut fait. Je rentre lundi soir. Mardi matin on m’appelle. On s’excuse. On me demande mes coordonnées bancaires.

Une semaine plus tard, j’ai reçu le remboursement, un bon de Fr. 100.- supplémentaire à faire valoir sur un futur voyage. Un nouvel email et un nouveau coup de téléphone pour savoir si j’ai bien tout reçu et pour réitérer les excuses.

Pour le coup, je crois que Swiss et moi sommes redevenues amies.

Et sinon, Nice c’est bien, même sous la pluie.

Jeudi 10 mai – Ne partez pas sans moi !

Mélangez un abonnement Flightpass et un week-end prolongé. Saupoudrez ça d’une carte du monde où le Portugal apparaît encore dans la liste des pays non visités.

C’est donc à Lisbonne que je vais passer ces prochains jours.

Le billet d’avion était déjà réservé depuis longtemps et je ne m’inquiétais pas trop du logement. Lorsque, deux semaines avant le départ, j’ai commencé à regarder les hôtels, je n’en croyais pas mes yeux. J’avais pourtant bien sélectionné Lisbonne et non pas Londres. Pourquoi tout était si rare et si cher ?

Nouvelle destination à la mode et week-end prolongé me dis-je in petto.

Tant pis, on va se contenter d’un petit hôtel sans charme un peu en dehors du centre – mais pas trop loin du métro – pour le prix  que je paye habituellement pour un beau 4 étoiles.

Dans l’avion, ceinture bouclée, prête au décollage, j’étais heureuse d’avoir un siège tout proche de la business – c’est en général des passagers calmes et sans problème. Le commandant prend la parole pour nous souhaiter la bienvenue à bord, nous dit qu’ils ont mis en marche l’air conditionné et que la température dans l’avion allait se rafraichir. « A boire !! » lui répond une voix devant moi. « On a soif ! » réplique une voix derrière moi. Je suis assise au milieu d’une sortie de contemporains en goguette.

Ils vont boire, parler fort, se déplacer pendant tout le trajet, jusqu’au moment où un steward leur demande de baisser un peu le ton.

Je me fais toute petite sur mon siège, me munis de mon super casque anti bruit (le Bose Quietcomfort 35 pour les curieux) et laisse passer l’orage.

À Lisbonne, je me dépêche de sortir de l’avion, laissant derrière moi les gugus avinés (en fait ils étaient embièrés plutôt qu’avinés, mais je crois que ça ne se dit pas), trouve le métro. J’arrive à l’hôtel et là, qui vois-je ? Mes Helvètes qui récupèrent leur chambre dans MON hôtel !

Sérieusement ? Quelles sont les chances pour que ça se produise ?

Finalement je n’ai plus eu de leurs nouvelles, j’imagine que mes horaires de couche-tôt et lève-tôt ne correspondaient pas aux leurs. Tant mieux. Par ailleurs nous ne devions pas loger au même étage, car malgré l’insonorisation médiocre de la chambre, ils ne m’ont pas dérangée.

Pendant le trajet en tram, j’avais croisé des gens curieux, certains arboraient les couleurs de la Suède, d’autres se promenaient avec un drapeau espagnol autour de la taille. Deux jeunes filles avaient des fanions finlandais. Une journée JMJ ? Un match de foot réunissant trois nations ?

Eurofans

Le petit guide conseille, parmi les incontournables, de visiter la Praça do Comércio – place du commerce. Je m’y rends… elle est bouclée, accès gratuit mais contrôlé, et réservée aux fans du… Concours Eurovision qui se déroule en ce moment… à Lisbonne. La première demi-finale a eu lieu mardi, la deuxième se déroulera ce soir, et la grande finale est pour samedi.

Tout s’éclaire. Tout s’explique.

Je profite de la douceur de cette fin de journée pour trainer mes basques dans la ville.

The Wild Rover – samedi 30 décembre 2017

L’heure du retour, du bilan, des trucs et astuces.

Dublin, ville à taille humaine que vous pouvez visiter à pied. Un local m’a donné une astuce que je n’ai pas utilisée mais que je vous transmets volontiers.

Achetez un pass de deux jours pour un tour « Hop On- Hop Off ». Il y a quatre compagnies qui proposent plus ou moins les mêmes trajets pour plus ou moins le même prix. Faites le tour en notant les endroits qui vous intéressent puis, le jour suivant, recommencez le tour, cette fois-ci en descendant à chaque endroit que vous avez sélectionné la veille. Vous gagnerez du temps de trajet par rapport aux piétons. Et si vous êtes moins chanceux que moi pour ce qui concerne le soleil, vous resterez au sec.

Si vous y allez en hiver, pensez à vos gants et bonnets. Même si la température reste aux alentours de zéro, le vent peut s’avérer cruel.

L’anglais ne vous fait pas peur et vous le comprenez correctement ? Participez à « an evening of Food, Folklore and Fairies ». Non, ils ne m’ont pas sponsorisé !

Un hôtel bien situé, pas cher et calme ? Le Handel (qui doit son nom à G.F. Haendel dont le Messie a été créé dans cette même rue) correspond à tous ces critères.

Ce voyage a été pour moi l’occasion de tester un service que je pensais hors de ma portée : l’accès aux lounges dans les aéroports. J’ai tendance à arriver tôt, peut-être trop tôt, à l’aéroport. Dans la vie, je déteste être en retard, et dans le cas d’un voyage en avion, ça se paye cash. Donc, j’arrive tôt. Donc je passe la sécurité. Donc après j’attends. Cette année, j’ai décidé d’attendre le plus possible dans de bonnes conditions. Je teste l’application – site Priority Pass qui contre monnaies sonnantes et trébuchantes permet l’accès à moult salons de compagnies. Vous y trouvez sièges, prises électriques pour recharger vos batteries, snacks et boissons à volonté, journaux à disposition, luxe, calme et volupté. L’appli Lounge Buddy propose plus ou moins le même service, sans abonnement. Plus de détails lorsque j’aurai eu l’occasion de visiter d’autres salons.

J’aime les grands espaces, mais lorsque Swiss a lancé son Flightpass en septembre, je devais être parmi les premiers à l’acheter. 10 voyages en Europe pour Fr. 799.- ! Sérieusement ? C’est à cette offre que je dois mon saut de puce à Dublin et d’autres prévus bientôt.

Pour 2018, je me réjouis de mettre pour la première fois les pieds en Afrique avec un court séjour à Marrakech. Je retournerai en Asie pour parcourir le Vietnam et le Cambodge, puis le Népal et le Bhoutan. Je visiterai brièvement Lisbonne. L’Europe de l’Est et les pays baltes sont sur ma liste ainsi que la Suède et la Norvège.

La destination la plus WTF de 2018 sera sans doute Tchernobyl, prévu en juillet.

Rendez-vous dans un an pour le bilan de l’année !

Keep on moving

De la Guiness et du Wifi

Ce n’était pas très prudent de ma part d’écrire ce message de blog directement sur wordpress, sans trop prêter attention à la qualité du wifi.

Toujours est-il que j’étais particulièrement fière de mon post qui, en quelque phrases, expliquait pourquoi Dublin, à quel point le Flightpass de Swiss était fantastique et que le mélange de Guiness et de Nachos était explosif.

Tout ceci avec un détour par l’histoire de la musique baroque.

Au moment où j’ai voulu uploader les premières images de Temple Bar (merci Père Noël pour l’iphone X dont l’appareil photo est vraiment impressionnan), le texte a disparu,  perdu dans les brumes irlandaises.

Bisque, rage, enfer et damnation. Vous vous contenterez donc de ceci !