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14 – 15 août – Copenhague – Christiania – Gastronomie et déception

Gare de Copenhague

Pour aller de Hambourg à Copenhague, prenez le train ! Et comme celui-ci ne sait pas très bien rouler sur l’eau, il prend le ferry comme tout le monde. En Suisse, on connait la voiture qui prend le train (Loestschberg ou Simplon). Un peu partout on connaît les bacs, en revanche le train qui prend le ferry, je n’avais jamais vu ! Pendant le trajet, les passagers descendent des wagons et profitent de l’air du large et hop, on passe d’Allemagne au Danemark sans même s’en apercevoir. Encore deux heures et c’est Copenhague.

Si vous êtes cycliste, le vélo est vraisemblablement la meilleure manière de visiter la ville. Les pistes dédiées sont légion et l’endroit est aussi plat qu’une crêpe. Attention, la circulation est dense car les Danois sont très nombreux à circuler ainsi, même en hiver.

Opéra, depuis les canaux.

Pour les plus flemmards, allez au Nouveau Port (Nyhavn) parce que, tout d’abord, c’est très joli, et qu’ensuite vous pourrez faire un tour en bateau dans les canaux. Astuce : Ne premez pas le tour « Buy your tickets here » mais allez 30 mètres plus loin, sur la droite, panneau blanc, société Netto-Bådene, « 60 minutes guided tour » qui vous vend le même trajet sur la même durée pour la moitié du prix, soit 50 KR (7 euros, à la louche).  Vous vous promènerez donc et aurez droit à des commentaires en danois, anglais, allemand sur l’histoire, l’architecture, et surtout vous aurez le plaisir de voir la petite sirène de dos, et des touristes qui tombent à l’eau en tentant le selfie parfait.

Une autre « attraction » de la capitale danoise : La Ville libre de Christiania

Une entrée de Christiania

Communauté, micronation, marché de la drogue, repaire d’artiste et d’artisans, centre culturel, Christiania est tout ceci à la fois depuis 1971. Dans ce qui s’appelle le « Green Light District », les drogues douces sont en vente au vu et su de tout le monde mais les panneaux « No Photo » tendent à montrer que tout n’est pas si simple. On peut très vite sortir de ce minuscule centre-ville pour s’approcher de la rivière et là tout se calme comme par miracle. La zone « résidentielle » de Christiania est parsemée d’habitations au bord de l’eau, parfois en dur, parfois de bric et de broc, témoins de la volonté de vivre en marge. On n’y croise plus de touristes mais quelques habitants qui vaquent à leurs normales occupations.

Christiania, ses petits chemins…

A force de marcher en longeant la rivière (le canal ? le bras de mer ?), je ne savais plus si j’étais encore à Christiania ou si j’étais de retour sur terre…  un coup d’œil à Google Maps m’apprend que je suis à deux pas du Noma. Je pousse jusque là pour le plaisir des yeux.

Noma (et oui, c’est Pride Week même chez eux)

Un jour peut-être irai-je goûter de cette cuisine-là, mais pour le prix, j’aime autant m’offrir un billet d’avion !

Je reviens sur mes pas, en direction du « centre ville » de Christiania et m’arrête dans une boutique d’artisanat.

J’aurais dû commencer par-là ! On m’offre un plan des lieux, des conseils sur les endroits où m’arrêter et de grands sourires. Plutôt qu’une mauvaise photo du plan, je vous ai dégoté le pdf d’icelui.

Bonne lecture !

Eglise Notre-Sauveur

Les 2,5 lecteurs fidèles de mon blogs connaissent déjà mon amour-haine des escaliers ! Comme je n’ai peur de rien et que le clocher est magnifique, me voici dans la file d’attente des courageux qui vont se lancer à l’assaut des marches de l’église Notre SauveurVor Frelsers Kirke, dans le texte.

Oui, il y a une file d’attente, et lorsque vous aurez grimpé une cinquantaine des 400 marches, vous saurez pourquoi. Alternativement, vous pouvez lire le paragraphe suivant.

Il n’y a qu’une seule rampe d’escaliers et les croisements sont parfois difficiles. Accueillir plus de monde à la fois serait franchement dangereux. Par ailleurs, en cas de grands vents ou autres conditions climatiques limites, l’accès est interdit.

Oh, et il vous faudra débourser 50 DK (toujours dans les 7 euros) pour vous attaquer à la montée (réductions pour enfants, étudiants, retraités, etc.)

Une fois dans la tour, vous allez côtoyer des cloches, de grandes, qui sonnent à intervalles réguliers, comme des cloches quoi. Mais vu que vous serez juste à côté, on vous prévient pour éviter les crises cardiaques. Donc si une grande lumière jaune se met à clignoter, vous saurez que les cloches vont faire ce qu’elles savent faire le mieux. Attention à vos oreilles.

Oh la belle vue !

En ce qui concerne la montée, si vous craignez de ne pas y arriver par manque de condition physique, sachez que dans les premiers étages il est possible de faire des pauses, par ailleurs agrémentées de petites expositions / films présentant l’église et son clocher. Par la suite, vous irez tellement lentement à cause des croisements et des autres courageux que vous ne sentirez pas votre cœur s’emballer.

Sauf si vous avez le vertige.

Car après environ 25o marches, vous ne serez plus à l’intérieur de la tour, mais dehors car les escaliers en colimaçons sont en façade. La vue est phénoménale ! Tout au sommet les marches sont étroites et il faut se battre se serrer pour croiser. Evidemment, tout le monde aimerait passer un peu de temps au sommet du monde ! Soyez sympa, ne vous attardez pas, d’autres attendent.

« Open Sandwich »

Si après tout cela vous avez un petit creux, sachez que Copenhague est chère ! Pas exagérément, mais après les Pays Baltes et même Berlin, ça fait un choc. Je vous recommande néanmoins le détour par Det Lille Apotek qui a un joli choix, dont, à des prix raisonnables, des « Open Sandwiches » variés.

Sinon, vous trouverez pas mal de street food. Au nouveau port, (Nyhavn) j’avais repéré quelques stands proposant des pâtisseries, des crêpes, et même de la raclette ! De la vraie, avec un racleur et un vrai four à raclette !

Pseudo fromage à raclette

Nyhavn, le vieux port

Un peu par nostalgie et sachent que mes fils en dégustaient une en Valais, je me suis dit que j’allais tenter le coup.

 

– Hi ! May I ask what kind of cheese you’re using ?

-Raclette cheese of course.

-(Moi, salivant) And where is that cheese from ?

-From France !

-…

 

J’ai fini par trouver une focaccia ma foi fort bonne dans un stand des alentours.

Pour votre gouverne : Le Raclette est valaisan !

Je n’ai pas testé les jardins de Tivoli, ce sera pour une autre fois.

Copenhague est une destination relativement chère, également pour l’hôtellerie. Si vous ne voulez pas vous ruiner, pensez au Cabinn City, qui va à l’essentiel. Pas de décor, pas de charme, peu de place, mais une bonne situation, un wifi efficace, et, ENFIN, une bouilloire et des sachets de thé !! Je me demandais si ça avait disparu !