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It never rains in Southern California – A Londres non plus, j’vous jure ! 2 juillet 2018

J’avais gardé la case Musée ouverte pour un jour de pluie.

Mais celui-ci n’est pas venu.

Alors je suis allée m’enfermer à la Tate Modern par beau temps.

C’est beau, c’est grand, c’est gratuit, du moins pour les collections permanentes. L’app disponible sur les stores vous permet de planifier une visite des oeuvres les plus représentatives, mais on aurait tort de s’y limiter.  

Ça doit être la semaine des courses d’écoles au Tate, des centaines d’écoliers en uniforme s’y pressent, mais le lieu est tellement grand qu’on les croise à peine.

Faut-il y aller ? Bah oui, absolument.

Mais, je n’y comprends rien en art moderne me direz-vous….

Moi non plus, mais j’adore l’état d’intense perplexité dans lequel ça me met !

Londres, dimanche 1er juillet 2018 – Et là, c’est le drame !

Beau temps en vue, direction Hyde Park.

J’ai toujours rêvé d’entendre ce qu’avaient à dire les personnes qui s’aventurent au Speakers Corner. Marx, Engels, Orwell, Lénine s’y sont exprimés.

Aujourd’hui, j’ai surtout entendu parlé de Jésus (si je voulais un sermon je serais allée à l’Eglise) et à quel point la dépression mentale est débilitante.

Peut-être était-ce trop tôt ? Après une dizaine de minutes j’en ai eu assez et me suis mise en tête de faire le tour du parc.

C’est grand – deux kilomètres de long sur un de large – très fréquenté, par des promeneurs, par de nombreux jaugeurs, par des cyclistes. La Serpentine en son milieu permet des tours en barque ou pédalo.

Et sinon, à ma grande surprise, ce n’est pas un parc entièrement « domestiqué », on y trouve des herbes folles, des fleurs des champs, tout ça en plein coeur d’une ville où l’immobilier est hors de prix. Quel bonheur.

On y trouve également le Palais de Kensington. Non, je n’ai vu ni Kate, ni William, ni leurs enfants. Plus loin, c’est Green Park, au bout duquel se trouve le Palais de Buckingham devant lequel se pressent quantité de touristes et moi et moi et moi, qui n’ai pas non plus vu la reine.

Le drame ? C’est l’ampoule qui rend mes pas douloureux. Peut-être sera-t-il plus sage de rentrer à l’Hôtel en métro. Mais avant, ce serait dommage de ne pas faire un court détour par Piccadilly Circus. Oui, les panneaux lumineux sont immenses, les touristes nombreux et les musiciens de rue bruyants. Et la station de métro me tend les bras.

Retour à l’hôtel où l’Espagne et la Russie s’affrontent. J’ai beau adorer l’hymne national russe, je parie à tort sur une victoire espagnole.

Samedi 30 juin 2018 – London Calling

Un week-end à Londres.

Parce que Londres est une ville que j’avais vu beaucoup trop rapidement, mais dont le ciel azur (!) et la vibration intense m’avaient fait forte impression.

Parce qu’il me reste un vol aller-retour sur mon flightpass.

Parce que Very Chic a justement une offre sympathique.

Et que, j’ai bien vérifié, il n’y a ni l’Eurovision, ni la Coupe du Monde qui s’y déroule.

Bref, les planètes s’alignent.

Premier jour, je laisse mon parapluie au fond de la valise et m’offre une heure de marche jusqu’au point de rendez-vous. J’ai décidé de participer à une visite guidée de deux heures sur les traces des Beatles. London Walks offre des visites à thème et justement ce sujet m’intéresse, à quelques jours du 50ème anniversaire du White Album.

Les tours ont lieu par tous les temps, coûtent 10£ (réductions possibles, enfants gratuits), ne nécessitent pas d’inscription, et durent deux heures.

Choc culturel, il me faut quelques phrases pour m’habituer à l’accent du guide. Nous trottinons d’une endroit à l’autre sur les lieux de tournage de « Hard day’s Night », devant la maison ou John vécut avec Yoko, devant la mairie où Paul s’est marié, et là où il a composé Yesterday. Nous terminons par Abbey Road, son passage piéton, son studio d’enregistrement en passant par une petite boutique nommée Helter Skelter qui vend des magnats et autres objets dans le vent.

Petite pause dans l’après-midi pour voir le match Argentine-France qui ne fut pas avare en buts. Les locaux semblaient partagés entre une certaine francophobie et une argentinophobie certaine. Les Malouines Falklands ne sont pas oubliées !!

En fin de journée, avant Uruguay-Portugal qui ne soulève pas l’enthousiasme des foules, promenade jusqu’à Borough Market qui ferme gentiment ses stands à l’ombre du Shard, puis promenade le long de la Tamise, ses pubs, on longe le théâtre Shakespearien reconstitué, ses artistes de rue…. moment de grâce à l’écoute d’une chanteuse à la voix troublante et son interprétation aérienne de Scarborough Fair.

Ma montre prétend que j’ai marché 15 kilomètres. Je me récompense avec une Guinness.