Londres, dimanche 1er juillet 2018 – Et là, c’est le drame !

Beau temps en vue, direction Hyde Park.

J’ai toujours rêvé d’entendre ce qu’avaient à dire les personnes qui s’aventurent au Speakers Corner. Marx, Engels, Orwell, Lénine s’y sont exprimés.

Aujourd’hui, j’ai surtout entendu parlé de Jésus (si je voulais un sermon je serais allée à l’Eglise) et à quel point la dépression mentale est débilitante.

Peut-être était-ce trop tôt ? Après une dizaine de minutes j’en ai eu assez et me suis mise en tête de faire le tour du parc.

C’est grand – deux kilomètres de long sur un de large – très fréquenté, par des promeneurs, par de nombreux jaugeurs, par des cyclistes. La Serpentine en son milieu permet des tours en barque ou pédalo.

Et sinon, à ma grande surprise, ce n’est pas un parc entièrement « domestiqué », on y trouve des herbes folles, des fleurs des champs, tout ça en plein coeur d’une ville où l’immobilier est hors de prix. Quel bonheur.

On y trouve également le Palais de Kensington. Non, je n’ai vu ni Kate, ni William, ni leurs enfants. Plus loin, c’est Green Park, au bout duquel se trouve le Palais de Buckingham devant lequel se pressent quantité de touristes et moi et moi et moi, qui n’ai pas non plus vu la reine.

Le drame ? C’est l’ampoule qui rend mes pas douloureux. Peut-être sera-t-il plus sage de rentrer à l’Hôtel en métro. Mais avant, ce serait dommage de ne pas faire un court détour par Piccadilly Circus. Oui, les panneaux lumineux sont immenses, les touristes nombreux et les musiciens de rue bruyants. Et la station de métro me tend les bras.

Retour à l’hôtel où l’Espagne et la Russie s’affrontent. J’ai beau adorer l’hymne national russe, je parie à tort sur une victoire espagnole.