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Is this the end of a love affair? Nice 31 mai – 4 juin 2018

J’adore prendre l’avion. Je voyage en classe économique. Je déteste être coincée dans le siège du milieu.

Donc, dès l’ouverture du check in en ligne, je suis sur mon clavier et je me choisis une place couloir ou hublot. Cette fois-

ci ça ne voulait pas passer. J’avais un message d’erreur, que je choisisse l’app ou le site web. Mon numéro de réservation était bon, mais Swiss me renvoyait un message d’erreur et me demandait de m’enregistrer au comptoir.

Bon… pour un vol de moins d’une heure, je supporterai de me retrouver coincée entre deux voyageurs, si tel doit être
mon destin.

Au comptoir, rien à faire, c’est comme si mon billet n’existait pas. J’ai de l’avance, je vais voir Madame Swiss derrière le sien, de comptoir, qui confirme que, bien que j’aie une réservation, aucun billet n’a été émis. Elle ne peut rien faire pour moi, que me donner le numéro de téléphone où on pourra peut-être débloquer ma situation, ou encore me vendre un autre billet, vu que le vol n’est pas totalement  plein.

Au téléphone, j’ai rarement entendu autant d’incompétence. L’employée n’a visiblement jamais entendu parler de flightpass et me répète que j’aurais dû acheter mon billet au moins 48 heures à l’avance. Le fait que j’aie réservé le mien en février déjà n’a pas eu l’air de la convaincre que je l’avais fait il y a plus de 48 heures.

Dialogue de sourd.

Le temps passe.

Je veux partir pour Nice ce soir.

On m’y attend… et pas que mon hôtel. J’ai des amis chers à voir au bord de la Méditerrannée.

J’achète un billet à un tarif méchant, mais je serai dans l’avion.

Avion qui part avec une heure de retard, Swiss et l’aéroport de Genève Cointrin n’y sont pour rien, l’orage rend toutes les opérations dangereuses, et je profite du temps « perdu » pour écrire à Swiss, exposer mon cas, et demander un remboursement du billet acheté en trop.

Me reviennent en mémoire des dizaines d’exemples où des voyageurs ont dû se battre pendant des mois pour obtenir gain de cause. Et, me connaissant, je n’aurai pas ce courage. Je fais déjà mentalement une croix sur quelques centaines de francs. Plaie d’argent n’est pas mortelle.

Dans l’avion, nouvelle déception, les snacks et boissons sont devenues payantes « Easyjet way » et seuls le traditionnel chocolat et une bouteille d’eau sont distribués gratuitement.

Si Swiss bug autant que les autres, se met à facturer autant que les autres, et que son service laisse méchamment à désirer, pourquoi m’obstiner à voler avec cette compagnie ?

Le lendemain matin, j’ai droit à un email d’excuse, à la promesse que le billet me sera remboursé, à l’assurance que le problème ne se répétera pas lors du vol de retour. On me contactera lorsque je serai de retour en Suisse.

Ce qui fut fait. Je rentre lundi soir. Mardi matin on m’appelle. On s’excuse. On me demande mes coordonnées bancaires.

Une semaine plus tard, j’ai reçu le remboursement, un bon de Fr. 100.- supplémentaire à faire valoir sur un futur voyage. Un nouvel email et un nouveau coup de téléphone pour savoir si j’ai bien tout reçu et pour réitérer les excuses.

Pour le coup, je crois que Swiss et moi sommes redevenues amies.

Et sinon, Nice c’est bien, même sous la pluie.