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28 décembre 2018 – Week-end à Rome


Un petit défi : comment voir la Chapelle Sixtine dans les meilleures conditions possibles lorsqu’on n’a pas d’entrée secrète, de passe-droit ou de cape d’invisibilité ?

Et bien c’est possible en se levant tôt (yes, je peux cocher cette case-là) et en prévoyant un petit budget (celle-ci aussi).

Sur mon chemin

Cela se passe ainsi : vous réservez et payez votre billet sur le site, vous arrivez à 7h15 pour un petit déjeuner buffet (copieux, on ne se moque pas de nous), et à partir de 08h, on vous ouvre les portes des Musées du Vatican, avec un audioguide, et donc… l’accès à la Chapelle Sixtine. Notez que les portes ne s’ouvrent au public qu’à partir de 9h, vous avez donc 60 minutes montre en main pour profiter au maximum de ce calme relatif.

Au tout petit matin

Et tout ça pour… 68 euros. Outch. Mais bon… 

Place d’Espagne

J’imagine que si vous visitez hors saison, il est possible de profiter du Musée sans payer aussi cher… mais existe-t-il vraiment une saison basse dans la Ville Eternelle ?

Regarder en paix…

Je vous mets le lien pour toutes les options.

(Et sinon, oui, ça vaut la peine).

Comme la journée est encore neuve, je fonce en métro – facile, bon marché, jusqu’au Colisée – et me retrouve face à des files d’attentes propres à décourager la plus courageuse des touristes. Enfin peut-être pas, mais en tout cas propres à me décourager moi. Tant pis me dis-je… je regarderai s’il y a moyen de réserver en ligne.

Une église au hasard

Profitons de cette magnifique journée pour faire bouger les jambes et voir la ville tranquillement. Merci internet et les applications de cartographie, on peut se perdre en étant sûre de se retrouver. Je retourne lentement vers l’hyper-centre et profite des merveilles sous mes yeux. 

Escaliers du Musée (tout à la fin de la visite)

La place d’Espage, ses escaliers, et, juste en face, les Champs Elysées, enfin non… la Bahnhofstrasse… je veux dire, la rue de toutes les boutiques chères et chic. Celle qui ressemble à toutes les rues des boutiques chères et chics de toutes les grandes villes occidentales. 

Un petit tour au Panthéon, c’est gratuit, et retour au point de départ.  

Sur mon chemin

27 décembre 2018 – Rome en un seul jour…


Oui, je suis matinale et le Vatican est tout proche. À moi la Basilique, la Chapelle Sixtine etc.

Sur la place St-Pierre, je sors mon téléphone pour cocher la case « Vatican » sur mon appli de voyage préférée et je mets dans la file de ceux qui veulent entrer dans la Basilique St-Pierre. Auparavant, je vais monter dans la coupole pour voir la ville d’en haut. Il y a le choix entre entreprendre toute la montée à pied ou faire la moitié en ascenseur. Je suis un peu étonnée de la file d’attente, bien vingt minutes, pour passer les portiques de sécurité

La montée !

On n’arrête pas les braves. Ce sera « a piedi » pour moi, pour deux euros de moins. C’est parti pour 551 marches ! On connaît mon amour des escaliers. Ca tourne, ça tourne, et ça tourne encore, lorsqu’on est dans le dôme, on est heureux d’être de petite taille, mais une fois là-haut, sur le balcon de François… que la vue est belle sur la place St-Pierre et la ville éternelle. 

Le balcon de François

Un bref coup d’œil m’apprend que la file (de 20 minutes) de tout à l’heure à plus que doublé. La descente est plus simple, plus rapide, et mène directement dans la Basilique. Je vous fais grâce des descriptions que vous trouverez en abondance sur des sites dédiés.

Pour visiter la chapelle Sixtine, il faut passer par les Musées du Vatican. Ça tombe bien, j’avais l’intention de m’offrir la visite. Mais pas aujourd’hui. La file d’attente pour arriver jusqu’aux billets s’étend sur plusieurs centaines de mètres.

Je profite des nombreuses heures qui m’attendent pour me promener au petit bonheur la chance dans la ville. Nous sommes en décembre et le ciel est limpide. Il fait doux, proche de 10°. C’est idéal. Et je ne suis pas la seule à le penser. Ils sont des centaines à se presser autour de la fontaine de Trevi.  

Quelques badauds…

Je m’arrête pour manger dans un petit bistrot (Papa’s cafe) et en profite pour tester mon italien. Même s’il est un peu rouillé, l’effort me vaut toutes les attentions du personnel et un verre de Chianti gratuit ! Fallait pas ! Un seul verre et je n’ose plus conduire. Le deuxième me renvoie illico à l’hôtel, heureusement tout proche, pour une sieste de circonstance. 

Ce n’est pas à ce rythme que je pourrai visiter Rome en un seul jour.

Rome – 26 décembre 2018 – L’Aéroport de Fiumicino

Dans ma mémoire, la chanson de Romain Didier avait une orchestration soignée qui propageait une ambiance douce-amère, parfois à la limite de l’angoisse.

Est-ce que, en route pour Rome, j’aurais vraiment dû la télécharger et la confronter à mes souvenirs ?

Que de rimes douteuses… quel gâchis.

« Je cherche une fille pour finir la nuit,
J’veux une esclave au fond d’mon lit,
Je veux des caresses, j’arrive de Lutèce,
J’paie en espèces »…


… sérieusement ?

Blague à part, je suis allée en Italie des dizaines de fois depuis ma naissance, proximité oblige, mais jamais à Rome, par conséquent, jamais au Vatican. C’est le moment de profiter de ces quelques jours de trève hivernale, de ce moment suspendu entre Noël et Nouvel-An pour mettre les voiles vers la ville éternelle et cocher un pays de plus, fut-il le plus petit au monde.

L’avion est pour moi un plaisir coupable. Coupable oui parce que l’avenir de la planète ne m’est pas indifférent et qu’il est de plus en plus difficile de faire semblant d’ignorer le coût écologique de mes escapades.

Je me rassure et tente de me justifier par le fait que j’ai commandé un véhicule électrique, que je ne voyage vraiment que depuis trois ans, que ma consommation de viande est minime, que j’achète local et bio pour mon alimentation, que je dis non au plastique, etc…

Mais tout de même, l’avion…

Pour ce voyage, j’ai vraiment essayé et comparé avec le train ou les bus grandes lignes… pas photo. Et j’ai repris l’avion. Je reconsidérerai volontiers mes choix le jour où les trains de nuits seront à nouveau disponibles. J’ai apprécié ce choix ces dernières années lors de voyages en Ukraine et au Kazakhstan et suis prête à renouveler l’expérience lorsque ce sera possible.

Tout ça pour en arriver à…. L’aéroport de Fiumicino. Situé en bord de mer, il offre tout ce qu’il faut pour rejoindre Rome. La gare est à proximité immédiate et il n’y a pas moyen de se perdre. Des navettes express rejoignent Roma Termini. Prenez votre billet aux automates ou aux multiples guichets. Vous pourrez également vous procurer des tickets valables plusieurs jours pour les transports publics de la Ville. 

J’aime marcher dans les villes et Google Maps me dit que mon B&B se trouve à environ 40 minutes à pied. C’était sans compter avec l’exigüité des trottoirs, les rues pavées et la foule dans le centre historique.

C’est là qu’on se rend compte du bruit infernal que font les roulettes sur les pavés et qu’on comprend l’agacement légitime des locaux.

Dans une ruelle étroite, proche du Tibre, se trouve mon minuscule hôtel, l’Antica Locanda del’Orso.

La Piazza Navona est toute proche. Allons-y pour prendre l’air nocturne de la ville. À cette heure-ci, et à cette saison, ça doit être désert !

(Tu parles !)