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And a last one for the road

À la veille de m’envoler pour Dublin, il est l’heure de faire le bilan de mes voyages 2017.

Pays visités en 2017 :

  1. France
  2. Chine
  3. Corée du Nord
  4. Allemagne
  5. Serbie
  6. Bulgarie
  7. Macédoine
  8. Kosovo
  9. Albanie
  10. Monténégro
  11. Croatie
  12. Islande
  13. Groenland
  14. Turquie
  15. Kazakhstan
  16. Irlande (dans 3 jours)

Parmi ceux-ci, douze sont nouveaux dans ma liste de pays visités.

Je suis allée cette année plus à l’Est que jamais avec la Corée. Le plus au Nord également avec Ilulissat au Groenland, au-delà du cercle polaire.

Le voyage le plus étrange est, sans surprise la Corée du Nord. Les paysages fabuleux de l’Islande resteront longtemps dans mes yeux et la visite de Baïkonour au Kazakhstan sera sans doute un souvenir que je raconterai à mes arrière-petits-enfants blasés, le soir à la veillée, dans de nombreuses années.

Un coup de cœur ? Ohrid. L’envie d’y retourner, d’y emmener ceux qui me sont chers, d’y planter mon drapeau, d’y découvrir ma cabane au Canada, d’y reposer mes vieux os.

Un coup de gueule ? Aucun. L’espoir que la Corée du Nord puisse vivre une ouverture au monde douce et librement décidée et non pas imposée par les bombes de Trump.

 

Un Anglais croisé au Kazakhstan comparait le voyage à une drogue : Once you start, you can never stop.

Ma liste de voyages 2018 tend à lui donner raison. Mais c’est une autre histoire.

Cuba. Y aller ?

Trinidad

La Havane

Que dire de Cuba ?

Admirer la résilience de ce pays qui, malgré la chute de tous les régimes amis et l’embargo qui l’étrangle depuis si longtemps arrive à maintenir un si haut taux d’alphabétisation et un excellent système de santé.

Déplorer que ce système qui produit de si bons médecins ou intellectuels n’arrive pas à leur offrir un salaire décent ?

Admirer le système D qui permet aux Cubains d’avoir accès aux informations venant du reste du monde.

Déplorer que ça ne serve bien souvent qu’à regarder du sport ou des séries américaines à faible valeur ajoutée. (Je suis bien consciente que les Cubains ne sont pas les seuls dans ce cas).

Apprécier la récente ouverture au monde et la liberté de parole que je n’aurais pas espérée dans un régime totalitaire.

Déplorer que la démocratie soit si peu développée.

Adorer leur agriculture bio.

Craindre que ça ne dure pas.

Adorer le rhum et la musique

Déplorer que le rhum et la musique ne voyagent pas si bien.

Vouloir y retourner un jour.

Hasta la victoria siempre !