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Samedi 12 avril – On peut traverser la mer

En regardant le catalogue de tours offerts par « We Hate Tourism Tours« , je n’arrivais pas à me décider entre le Sintra-Cascais etc et le King of the Hills.

Mais pourquoi choisir si on peut faire les deux ? Au point de rendez-vous, je retrouve Miguel croisé la veille où il animait un tour privé, en français, qui se déroulait en parallèle au nôtre (le Sintra-Cascais). C’est lui, notre chauffeur pour la matinée. Nous sommes à nouveau un mélange UK-Allemagne-USA et Suisse.

Trois heures à parcourir les collines à l’arrière d’un antique 4×4 de l’armée lusitanienne, conduits par un Miguel survolté, jamais à cours d’anecdotes ou de faits historiques, un regard vaguement inquiets vers le ciel qui menace de nous tomber sur la tête. La température est idéale à mon goût, aux alentours de 15°, mais elle fait souffrir mes petits camarades d’excursion.

Quelques arrêts à des points de vue stratégiques nous permettent de remplir nos comptes instagram en même temps que nos estomacs. Oui, les pâtisseries lisboètes méritent leur réputation.

Nous terminons sur, à nouveau, un verre de liqueur de cerise – je sais ce que je ramènerai de mon voyage – et un wefie.

Oui, je recommande les tours de We Hate Tourism. Et sachez que si l’anglais vous pose problème, vous pouvez réserver un tour en français avec Miguel – et peut-être également avec d’autres.

Il est midi. Passage par un marché aux puces qui ressemble un peu à tous les marchés aux puces du monde auquel on ajoute les spécialités locales : tuiles et catelles rappelant celles qui ornent de nombreuses maisons, nappes et autres broderies, coqs noirs, etc.

Il me reste largement le temps de traverser le Tage. 3 euros, aller-retour, 10 minutes de bateau, et depuis l’autre côté, de belles vues sur la ville et le pont du 25 avril. Longez des entrepôts abandonnés, admirez le street art, dépassez deux restaurants – ou arrêtez-vous y pour un verre ou un snack – et allez jusqu’au Christ Redempteur local, version réduite de celui de Rio. J’avoue que je ne suis pas allée jusque là, m’arrêtant aux restaurants.

Et le soir… je m’endors en regardant la finale de l’Eurovision.