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Dimanche 13 mai – Retour

Encore un jour où le ciel est au bleu. Grasse matinée et je quitte l’hôtel vers 11h. Le vol est prévu pour 16 heures, je compte me promener longuement dans les rues de la ville, mais vu que ma petite valise a des roulettes et que les trottoirs sont pavés, j’abandonne vite l’idée et rejoins l’aéroport avec l’idée de rédiger ce blog dans un lounge, tranquillou.

Aaaaaaaah !

Tous les gens qui étaient venus à Lisbonne pour l’Eurovision quittent la ville ce jour. Le passage de la sécurité prend des heures. Des dizaines de personnes paniquées coupent la file pour rejoindre leur vol à temps sous les huées d’autres passagers.

J’ai de l’avance.

Beaucoup d’avance.

Et un flegme à tout casser.

Beaucoup d’avance, d’autant plus que le vol prévu à 16h décollera finalement à près de 18h, la faute aux grèves des contrôleurs de trafic aérien en France.

Merci le Priority Pass et la ANA Lounge, spacieuse, bien équipée, généreuse en snacks et boissons.

Vol sans souci pour moi. Plus compliqué pour mon voisin qui doit faire près de deux mètres et ne sait pas où ranger ses jambes.

Dans l’avion, j’ai retrouvé les contemporains en goguette, beaucoup plus calme. L’un avait même une bouteille d’eau à la main, j’ai failli ne pas le reconnaître. Ils étaient beaucoup plus calmes qu’à l’aller… et très loin de mon siège.

Arrivée à Genève de nuit, pluie, froid. L’envie de repartir illico sous des cieux plus cléments.

 

Les titres des posts consacrés à ce séjour à Lisbonne correspondent, vous l’aurez sans doute deviné, à des paroles de chansons qui ont participé au concours Eurovision de la chanson.

Ne partez pas sans moi – Céline Dion pour la Suisse – 1988 – 1er rang

L’oiseau et l’enfant – Marie Myriam pour la France – 1977 – 1er rang

Amour on t’aime – Arlette Zola pour la Suisse – 1982 – 3ème rang

Retour – Henri Dès pour la Suisse – 1970 – 4ème rang

Prendre des risques – Vietnam Jour 1 – 4 avril 2018

La genèse de ce voyage remonte à l’automne 2017. Un site de vente en ligne que je parcours d’un œil distrait fête ses 10 ans. Et là, sur la page, je vois 10 jours au Vietnam avec 4 jours au Cambodge en prolongation possible pour un prix ma foi très attractif.

Je contrôle les dates : ça peut coller à mes vacances scolaires.

Je contrôle les prix : oui, vols compris, c’est vraiment une belle offre.

Mais voilà, le Vietnam, ce n’est pas mon grand amour, c’est celui de ma fille. Alors je vérifie que les dates puissent coller à ses vacances et je prends un duopack !

J’avais déjà passé commande auprès de ce site, jamais déçue, jamais d’arnaque. Délestée de quelques milliers de francs, je vais pouvoir gratter le Vietnam et le Cambodge de ma carte du monde.

Mais voilà, j’appréhende un peu. Je voyage seule. Parfois je rejoins des petits groupes, jamais plus de 12 personnes comme à Cuba, voire même des tous petits groupes comme pour la Corée du Nord. Là, ça va être un voyage « accompagné » dans un groupe de francophones dont j’ignore la taille et je crains un peu l’effet « 50 touristes descendent de l’autocar, prennent la photole selfie, remontent dans le car, et s’en vont. »

Je fais part de ce souci à ma fille qui connaît ma crainte des voyages en groupes – particulièrement les groupes francophones – depuis mes aventures à Pyongyang. Bah, s’ils sont trop pénibles, on visitera de notre côté. Les trajets et hôtels sont réservés, les visas sont dans les passeports et j’ai assez roulé ma bosse pour n’avoir pas peur de visiter sans guide. Comment ça ? Avec une petite ? Bon, bon, la petite est plus grande que moi – pas difficile – majeure, et vaccinée, et de plus, c’est une championne de Vietnamien sur Duolingo !

On rit en douce à l’approche du voyage en apprenant que les grèves vont paralyser la France. Peut-être que nos compagnons de voyage n’arriveront pas jusqu’à l’aéroport et que nous aurons la guide pour nous seules.

Après un long voyage, deux fois 6 heures avec escale de quatre heures à Dubaï en milieu de nuit, on découvre que j’avais tort. Ils sont là. Ils ont vaincu les grèves et ont pris l’avion. En tout cas pour une partie d’entre eux. La guide nous apprend qu’un autre groupe viendra du Canada et nous rejoindra plus tard dans la soirée. Avec un peu de chance, les Français nous prendront pour des Québécoises et inversement.

Mortes de fatigue nous nous effondrons dans les lits du Pullman. Demain, il sera tôt lorsque nous partirons pour la Baie d’Halong.

Pendant le trajet, j’ai voulu lors de notre escale à Dubaï, montrer à Chloé le luxe et confort des Lounges d’Aéroports. Mouais, celle à laquelle nous avons eu accès était archi pleine, notre voisin avait enlevé ses chaussures et posé ses pieds nus sur la table, et il n’y avait pas de prise électrique pour recharger les portables. Le luxe n’est plus ce qu’il était !

Pas de belles vues du pays pour l’instant. A défaut, le lobby de l’hôtel.