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Les Chats de Kotor ont bien du mérite

Il y a quelques années, lors d’un séjour à Dubrovnik, Dany avait suggéré une excursion d’un jour à Herceg Novi, porte d’entrée du Montenegro. J’en garde un souvenir lumineux, mais peut-être était-ce dû en bonne partie à l’excellente compagnie en laquelle je me trouvais.  C’est forte de cette impression que j’ai abordé Kotor, première destination véritablement touristique de ce tour des Balkans.

 

Alors oui,Kotor est un vrai petit bijou. Coincé entre la montagne et la mer, cerné de hautes murailles, il engloutit tous les matins des milliers d’humains crachés par les navires de croisière pour les recracher le soir, délestés de bien des Euros.

 

Kotor est également connu comme étant la ville des chats. Il y a longtemps, la peste, propagée par les rats, avait décimé une partie de la population. Les félins y ont mis bon ordre, décidant qu’ils auraient la peau des nez pointus. Depuis, ils ont assis leur suprématie, n’admettant que quelques canins comme esclaves. Blague à part, ils ont bien du mérites, ces chats qui supportent à longueur de journée ceux qui veulent les immortaliser.

À Kotor, lorsque vous aurez parcouru dix fois les ruelles étroites, que vous aurez affronté les escaliers menant jusqu’à la forteresse, trouvez un bateau qui vous emmènera jusqu’à l’île Notre Dame des Rochers, crée par l’obstination et la foi de marins qui sont venus amener des pierres, une à une, et ensuite y  ont construit une église. Faites une petite pause dans la baie pour vous baigner et seulement ensuite, appréciez un peu de rakia local.

Ma chambre, à l’hôtel Marija, donnait sur une place minuscule et fréquentée par de talentueux musiciens de rue – oui, il y en a de médiocres, mais pas ceux là.

Musicienne de rue

Vraiment, Kotor est un très bel endroit qu’il est difficile d’apprécier au milieu de la foule. Mais tôt le matin, avant l’arrivée des passagers de croisière, c’est une splendeur.

Big plus, pouce bleu, rt etc. pour Kotor et ses chats.

Et, pour la petite histoire, non, à l’heure où j’écris ces lignes, il n’y a ni Starbucks ni McDonalds dans les murs de la ville.