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12 avril – Faire attention au soleil (je garde le jeu de mot foireux pour demain)

Que dire ?

La beauté du lieu ou la pénibilité de la journée ? Les deux resteront liées dans ma mémoire.

Détour par la billetterie. Pass de trois jours dont nous n’utiliserons que deux pour tous les sites d’Angkor. On nous tire le portrait pour le pass. Précaution indispensable pour éviter la revente, le marché noir. 62 dollars, à priori ça peut sembler beaucoup, mais face à la splendeur du lieu, c’est vraiment peu de chose.

Angkor Vat

Angkor Thom – Bayon – La terrasse des Eléphants, Angkor Vat.

 

Sur le moment, on ne peut qu’écarquiller les yeux. Je crois que rien ne m’avait préparé à ça. Le guide nous fait parfois prendre des chemins détournés, presser le pas « Attention, il faut y être avant les chinois, parce que si on est en même temps, on ne verra rien ».  Il nous explique les immenses fresques qui se lisent comme des planches de BD. Il nous donne des conseils sur les meilleurs points de vue « là, une belle enfilade de visages » dans un français impeccable.

Bayon

Read my lips : si vous allez à Angkor, assurez-vous d’avoir un guide, ou à défaut, d’avoir lu en détail tout ce qu’y s’y rapporte, sous peine de manquer bien des choses.

Autre chose : deux jours, c’est bien peu.

Troisième : avril-mai, c’est peut-être la pire période car c’est la plus chaude. Il faisait 36° au plus fort de la journée, mais le ressenti était bien pire sous le soleil. Au point que, lorsque il s’est agi de grimper sur la dernière terrasse d’Angkor Vat, nous n’étions plus que trois, les cinq autres ayant déclaré forfait. La pire période car la plus chaude. Après, la mousson vient rafraichir l’atmosphère. Si j’en crois le guide, les meilleurs mois pour visiter les temples sont décembre et janvier.

Bayon

 

En passant dans la ville de Siem Reap en minibus, je vois écrit le nom de Beatocello. Connaissez-vous Beat Richner ? C’est un médecin suisse dont j’avais entendu parler dans les médias de mon pays. Il a ouvert un hôpital au Cambodge et s’efforce d’offrir à tous les enfants malades des soins dignes de ceux qu’on leur prodiguerait en occident. Oui, ça coûte cher. Alors dès qu’il le peut, il prend son bâton de pèlerin et son violoncelle et lève des fonds. Je n’avais pas réalisé que c’était à Siem Reap qu’il était actif. Si vous avez de l’argent en trop, , il sera bien utilisé.