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Kazakhstan – Jour 1 – 22 octobre 2017 – Le trajet

Alors que Zurich et son arrogance (souvenez-vous de « Downtown Switzerland » et « Unique Airport) tendent à m’agacer, je dois bien avouer que je préfère décoller de Kloten que de Cointrin. Le seul avantage de ce dernier, c’est qu’Etienne parfois guide mon avion.

A ZHR, je finis par me sentir un peu comme chez moi. Tout juste si je ne reconnais pas les douaniers ou les agents de sécurité d’une fois à l’autre.

Pour Almaty, le plus simple c’est de passer par Istanbul. C’est donc avec Turkish Airlines que je vole pour la première fois. J’ai lu que plusieurs années de suite, cette compagnie aérienne s’est très bien classée dans les rankings. Vaut-elle sa réputation ? Les avions sont propres, la nourriture est étonnamment bonne, mais, comme partout d’ailleurs, on a vraiment l’impression de voyager dans une boite de conserve. Contrairement à mon habitude, j’avais choisi des sièges hublot, espérant vaguement pouvoir m’endormir, la tête contre la paroi de l’avion. Et bien je crois que je ferai le retour côté couloir. C’est oppressant de penser qu’on ne peut pas se lever, faire quelques pas, sans déranger les voisins qui, eux, connaissent le numéro de portable de Morphée.

Jusqu’à Istanbul, j’étais victime d’un manspreader…. Mais bon, vue la taille de ses jambes, il aurait difficilement pu les ranger ailleurs qu’en empiétant sur l’espace de ses voisines. Quelle torture ça doit être de voyager en Economy lorsqu’on est grand !

Sinon, oui, Turkish est une bonne compagnie – so far – si on excepte le fait que j’ai beaucoup de mal à comprendre l’anglais parlé avec l’accent turc.

Et pas seulement l’anglais des hôtesses de l’air ! À l’aéroport d’Istanbul, avant d’embarquer pour Almaty, on passe un nouveau contrôle des bagages. En voyant mon MacBook, l’agent me dit

– Sitchon

– ??

– Sitchon !!

– ???

– Sitchon the laptop !

– Oh… okay… I switch it on.

Après une nuit de non sommeil passée à regarder défiler les noms des villes survolées, j’arrive à l’hôtel. Il est 10 heures du matin. Je rêve d’une douche, d’une sieste, de prendre un coca frais dans le mini bar.

– No you cannot have the room before 12

– Oh… when will the room be ready ?

– It is ready but you cannot have it.

– Why ?

– You have to pay for it.

– Oh…. How much ?

– Well… I don’t know.

Elle m’a donnée la clef, mais pas la permission d’aller dans la chambre. Oh well… je me retrouve à somnoler devant un café au lait avec deux autres voyageurs dans la même situation. Et le wifi qui ne veut pas marcher.

A 12h30 je suis installée, douchée, je me prépare à ma sieste quand on toque à ma porte.

– André ? But… you’re not André !

– (finement observé)

A 14h30 je suis au milieu d’un rêve quand on rentre carrément dans ma chambre.

– Oui ??

La porte qui se referme et des pas précipités dans le couloir.

Rassurant !

Réveillée pour réveillée, je me décide d’aller faire le tour du quartier. Non sans avoir cherché à mettre mon ordinateur et ma tablette à l’abri dans le coffre-fort qui, bien sûr, ne fonctionne pas.

L’automne est aussi beau à Almaty qu’ailleurs. C’est dimanche après-midi et les familles se promènent. Je pousse jusqu’à « Central Park » puis au « Green Bazar ». Par deux fois on m’aborde. Le Kazakhstan compte deux langues officielles, le russe et le kazakh. Ce n’était pas du russe.

Ce soir je rencontre mes compagnons de voyage. Je serai dans un petit groupe. Un des points forts de ce séjour est la visite du Cosmodrome de Baïkonour, or, ça ne se visite pas en dehors de tours organisés. Deux Anglais, deux Australiennes et moi et moi et moi. Notre guide est une Russe qui vit au Kazakhstan depuis le démantèlement de l’URSS.

Tout va bien  – sauf le Wifi qui ne fonctionne toujours pas !

Repas avec le groupe dans un restaurant géorgien des environs. Je sais maintenant que lorsque je visiterai la Georgie, ça ne sera plus seulement parce que l’alphabet est très beau ou que la musique traditionnelle y est superbe, mais aussi parce que… miam.